SORTIR DE LA SURCONSOMMATION

Faire du bien à son portefeuille tout en réduisant son empreinte écologique et en maximisant la satisfaction personnelle est un objectif à la portée de tous !

La clé : ralentir sa consommation de biens et privilégier les achats investissements de qualité, durables et satisfaisants.

Cette évolution nous invite à repenser nos habitudes de consommation, à nous « déprogrammer » mais aussi à nous intéresser à de nouvelles pratiques ainsi qu'à un écosystème de marques émergentes.

ZOOM sur notre surconsommation, son évolution nécessaire et les astuces pour en sortir. 

La surconsommation comme norme de consommation

La surconsommation repose sur l’idéologie de l’abondance, où l’acquisition constante de biens est perçue comme un synonyme de bien-être et de succès. 

Dans cette dynamique, les entreprises encouragent des cycles d’achat rapides à travers des stratégies marketing et publicitaires tels que la mise en place de promotions permanentes ou d'événements tels que le Black Friday.

Pour soutenir ce modèle, les entreprises délocalisent massivement, dégradent la qualité des produits et comptent sur l’obsolescence programmée, créant un besoin constant de renouvellement. La surconsommation génère ainsi un désir perpétuel de nouveauté, même lorsque les besoins sont déjà comblés.

Cependant, cette frénésie de consommation a des conséquences écologiques et sociales dramatiques. Elle entraîne une surexploitation des ressources, une augmentation de la pollution et des déchets, et elle accentue les inégalités mondiales. Le cycle de production peu éthique alimentant les pays occidentaux avec des produits bon marché aggrave ces impacts.

Pour le consommateur, le plaisir et la gratification (hello chère dopamine) liés à l’achat laissent souvent place à la frustration, exacerbée par le caractère éphémère de la nouveauté.

Rompre avec la surconsommation nécessite non seulement de changer nos comportements individuels, mais aussi de transformer les structures économiques qui l'encouragent.

Des solutions comme la sobriété , la consommation locale et durable , ainsi que des modes de vie minimalistes se présentent comme des alternatives. En parallèle, des acteurs émergents de l'économie adoptent une approche plus responsable et éthique, en intégrant des pratiques durables.

Loin des schémas de surconsommation, focus sur les pratiques des marques engagées en faveur du "consommer moins, mais mieux"

L'engagement des marques en faveur du "consommer moins, mais mieux" marque un tournant important dans la manière dont les entreprises abordent la production, la vente et la communication de leurs produits. De plus en plus de marques, conscientes des enjeux environnementaux et sociaux liés à la surconsommation, adoptent une approche privilégiant la durabilité, la qualité et l’éthique.

1. Produits de qualité et durables

Les marques engagées dans cette démarche visent à proposer des produits qui ont une longue durée de vie, sont conçus à partir de matériaux durables et respectent les cycles de vie des ressources. Plutôt que de vendre des articles qui nécessitent d’être fréquemment remplacés, elles créent des biens résistants, réparables et réutilisables. Cette philosophie de production mise sur le fait que moins de biens, mais de meilleure qualité, sont bénéfiques à la fois pour les consommateurs et pour l’environnement.

2. Approvisionnement responsable et local

Ces marques valorisent souvent des circuits d’approvisionnement courts et locaux, limitant l'empreinte carbone liée au transport. Elles s'efforcent aussi d’adopter des pratiques éthiques dans leurs chaînes de production en choisissant des fournisseurs respectueux des droits des travailleurs et des normes environnementales. La transparence devient un élément clé : elles communiquent ouvertement sur la provenance des matières premières et les conditions de fabrication.