TR : Bonjour Michèle, peux-tu te présenter ?
Je m’appelle Michèle, j’ai 50 ans. Je suis Parisienne d’origine martiniquaise. J’ai 2 grands enfants et je vis avec mon compagnon en Touraine.
TR : Aujourd’hui, tu as 50 ans. Tu es en incapacité de travailler à cause de 2 maladies orphelines diagnostiquées il y a 10 ans. Depuis, tout a changé ! Tu dis qu’il n’est jamais trop tard pour prendre soin de soi. Peux-tu nous en dire plus ?
Ces 2 maladies orphelines m’ont permises de me recentrer sur moi-même. Grâce à cette pause forcée, j’ai appris à me connaître ; ce qui peut paraître paradoxal quand on a plus de 40 ans. Nous vivons dans un monde régit par de nombreuses règles sans pour autant prendre en compte notre personnalité et nos compétences innées. J’ai eu tout le temps nécessaire pour prendre soin de moi tant sur le plan physique que mental et psychologique. Ce sont des choses que l’on ne sait plus faire lorsque l’on travaille à plein temps, que l’on a une famille dont on doit s’occuper. On finit par s’oublier ! En prenant le temps pour soi, on arrive même à faire des choses auxquelles on ne penserait être jamais capable de faire, comme écrire par exemple. Oui après 20 ans dans des activités professionnelles « classiques » je suis devenue autrice de trois livres !
TR : Peux-tu nous parler de ton rapport à ce corps qui change ?
J’ai en effet pris une vingtaine de kilos à cause des médicaments et de la sédentarité depuis ma mise en invalidité. Je ne m’en étais même pas rendu compte car les douleurs et la fatigue ont eu une telle emprise sur moi que je me suis renfermée aussi bien chez moi, que sur moi-même. Je ne prenais plus le temps de me regarder face à un miroir et je me laissais aller. Ça c’était au début de la manifestation des symptômes et cela a duré jusqu’à ce que j’accepte ces maladies. Une fois l’acceptation faite, j’ai pris conscience que mon corps avait changé et que je devais réagir. J’ai recommencé à me regarder dans le miroir. Au moment où je ne rentrais plus dans mes vêtements, j’ai dû en racheter d’autres. Passer du 38 au 44 a été comme une blessure. Mais il était aussi évident que je devais me réconcilier avec mon corps.
TR : Quels ont été tes fondamentaux pour aller vers l’acception de soi ?
J’ai commencé à changer mon alimentation, à pratiquer une activité physique, à me tourner vers une consommation responsable. Oui car consommer responsable ne veut pas dire se priver au contraire. C’est aussi se permettre d’accéder à la qualité tout en réduisant la quantité et continuer à se faire plaisir.
TR : Dirais-tu que tu t’acceptes davantage aujourd’hui ?
Aujourd’hui, je m’accepte entièrement en tant que femme et je fais exactement ce qui me plait. Je sais dire non quand il le faut, je prends ma vie en main tout en acceptant les aléas de la vie. Pourquoi se battre contre un évènement sur lequel nous n’avons aucun pouvoir ?
TR : Pour toutes les femmes qui sont dans cette énergie-là : accepter le temps qui passe, ce corps qui change (…) aurais-tu des astuces (lectures…) à conseiller, celles qui t’ont aidée ?
Dans cette démarche, je me suis faite accompagnée par une psychologue et j’ai lu quelques livres comme L’Alchimiste de Paulo Coelho qui présente une autre façon de s’accepter en rencontrant l’enfant qui sommeille en soi et de réaliser nos rêves. Les rêves ne sont pas obligatoirement d’ordre matériel mais tout simplement être soi, en accord avec ses valeurs, vivre de manière authentique.
Je viens tout juste de regarder un film sur Netflix « I feel pretty » l’histoire d’une femme qui n’entre pas dans les codes de la minceur et qui se trouve face une situation inattendue. Je dois avouer que le film est assez léger mais la morale est forte et donne un beau message sur l’acceptation de soi.
J’adore faire des soins du visage et du corps et c’est un bon moyen pour se réconcilier avec lui. Le toucher est très important tout comme la vue ; se regarder dans un miroir est tout aussi nécessaire pour apprendre à s’aimer.
TR : Que peux-tu dire sur la partie mode à travers ce que le vêtement véhicule de sa propre image ?
Quand je suis passée à la taille 44 cela a été très dur à accepter et encore plus quand j’allais faire du shopping. Tant que j’étais à la maison en tenue décontractée, cela ne me posait pas de problème mais une fois dans la cabine d’essayage, c’était tout autre chose ; je m’énervais quand je ne rentrais pas dans mon jean. Oui je n’achetais que des jeans ; j’avais fait une croix sur les robes, les jupes et toutes les tenues près du corps. Plus je passais à une taille supérieure et plus je m’en voulais. Il faut admettre que peu d’enseignes proposent des vêtements adaptés pour les grandes tailles. Du coup je ne m’achetais plus rien.
TR : Et Thelma Rose ?
Une de mes cousines m’a parlé de Thelma Rose. J’ai regardé le site et j’ai immédiatement été attirée par cette collection de vêtements que la marque propose. Sans même les toucher, je pouvais deviner la qualité, j’aime beaucoup cette sobriété dans les coupes, les couleurs. Je ne commande jamais les vêtements sur internet mais cette fois j’en ai eu très envie.
Je me faisais plaisir tout en respectant les valeurs éthiques et écologiques de la marque Thelma Rose. Avant ma commande, j’ai été très bien conseillée par Stéphanie. J’ai reçu ma commande comme un cadeau ; ma jupe et mon top étaient délicatement emballés dans du papier de soie et étaient accompagnés d’une carte de remerciement personnalisée. Je me suis sentie comme une personne importante. L’ensemble que j’ai acheté est du sur-mesure et épouse parfaitement ma morphologie, la matière a un effet seconde peau et je m’y sens vraiment bien et tout à fait à mon aise.
Cela a été un très bel achat que je renouvellerai très prochainement. Mon crédo : acheter moins mais mieux et avec Thelma Rose, je suis en plein accord.
(Michèle porte la jupe Ombeline et le top Méline 100% made in France Thelma Rose.)
TR : Je crois que tu deviens adepte du consommer moins mais mieux, que cela t’apporte t’il ?
Consommer autrement me permet de mieux gérer mon budget tout en accédant à la qualité. Je préfère avoir des pièces de qualité en petit nombre. Je me sens plus légère dans tous les sens du terme car je ne m’encombre pas de vêtements ou d’objets inutiles qui prennent de la place et donc mon énergie pour rien. De plus je privilégie le made in France, les commerçants, artisans, et donc je contribue à un impact écologique à mon niveau.
TR : Y a t’il un message en particulier que tu aimerais faire passer ?
Mon message, Mesdames est : Se connaître pour pouvoir s’accepter ; s’accepter pour apprendre à s’aimer.
Merci beaucoup et aussi bravo ! Passons maintenant à l’instant ping-pong!
TR : Peux-tu nous parler de tes petits bonheurs ?
Mes petits bonheurs sont de retrouver mon compagnon lorsqu’il rentre de son travail, de parler à mes enfants qui vivent à l’étranger, de m’accorder des séances de massage, de boire une tasse de thé en lisant un livre, emmitouflée dans un plaid, de partager mes expériences de vie à travers mes articles, de partager un moment convivial avec mes voisins, de me promener dans ma région en Touraine et le top est d’aller voir l’Océan.
TR : Ce que tu as fait de plus fou dans la vie ?
Le plus fou et le plus inattendu est d’avoir écrit et auto publié trois livres sur mes expériences de vie.
TR : quels sont tes moteurs ?
Mes moteurs ont toujours été mes enfants ; j’en ai tellement appris grâce à leur personnalité, leur point de vue sur les différents sujets de société, sur leurs choix de vie. La gratitude est aussi un moteur qui me permet d’aborder la vie sereinement. Et bien sûr l’Amour.
TR : Le livre qui t’a le plus marqué ?
Mon livre préféré : L’Art de la simplicité de Dominique Loreau.
TR : Un film récent ?
Le film documentaire, Woman de Anastasia Mikova et de Yann Arthus-Bertrand.
TR : Tes héros ?
Mes héros sont toutes les personnes qui contribuent à améliorer le bien-être de l’autre, comme tout le personnel hospitalier, le corps enseignant, les artistes…
TR : Ta devise ?
Ma devise : Aime- toi, le Ciel t’aimera ; reformulation d’Aide-toi et le Ciel t’aidera.
TR : Et dernière question clé : plutôt Mojito ou plutôt Volvic ?
Mojito en été seulement ; il n’a pas la même saveur en hiver.
Pour suivre Michèle :
biendanssoncorpsetsonesprit.fr
Livre : Le Baiser magique de Michèle Crépin
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