Comment et où a été fabriqué votre vêtement? Dans quelles conditions ? Avec quelle matière ? Comment accorder sa confiance à une marque qu’on ne connait pas ? Comment la questionner si on croit la connaître ? Pour acheter responsable, il est essentiel de pouvoir cerner la démarche d’une marque. Et pour cela, le maitre-mot est la transparence. Parallèlement, il est aussi intéressant de se poser les bonnes questions.
L'idée n'est pas ici d’avoir un discours moralisateur voire culpabilisant car, soyons honnêtes, nous sommes tous et toutes en transition et nous avons tous déjà craqué pour un tee shirt trop sympa qu’il nous faut absOOOlument sans se poser la moindre question sur le pourquoi du comment ! L’idée est davantage de vous donner des clefs pour acheter en pleine conscience
Alors, envie de sortir de l’hyper-consommation d’un vêtement jetable ? Nous vous invitons à un petit tour d’horizon des réflexes à avoir pour une consommation raisonnée et encore plus épanouissante !
C’est un peu comme quand on va (enfinnn allait…) au restaurant, la mention légale « fait maison » permet de distinguer les plats de fabrication artisanale des plats industriels que le restaurateur se contente de réchauffer. Si on aime bien savoir ce que l’on a dans notre assiette, on est aussi content de savoir ce qui se cache derrière notre joli tee-shirt !
Car bien sûr, tout sépare un tee-shirt en coton bio fabriqué en France d'un tee-shirt en coton conventionnel made in Bangladesh. Ils n'ont pas le même impact environnemental et et social. ils n'ont pas la même qualité (durée de vie) et ne coûtent à l'évidence pas le même prix (de revient). Et pourtant, on trouve parfois le premier à un prix grand public inférieur !
Pour faire la différence, il est important de connaître l’état d’esprit d’une marque et sa démarche RSE (responsabilité sociale et environnementale). ll est essentiel de pouvoir accéder à des informations dans les pages type « la marque » « à propos » sur les sites ou de questionner le vendeur en magasin. Les acteurs doivent partager leurs choix quant à leurs chaines de valeurs. Ils doivent être précis. Des informations telles que le lieu, le choix des matières, la certification, les modes de production… s’avèrent très utiles lorsque l’on souhaite acheter moins mais mieux. Il convient par ailleurs de croiser les arguments lus sur ces pages avec les étiquettes des produits/fiches produits eshop. On doit pouvoir y retrouver ces mêmes informations.
Certains acteurs poussent en outre jusqu’à partager la structure de leur prix. Je salue cette démarche qui permet une parfaite compréhension de ce qu’est le prix juste. Celui-ci est un prix calculé selon les coûts de revient, il prend en compte les coûts sociaux et environnementaux. A cela s’ajoute une marge raisonnable réalisée par la marque - entre 2 et 4 (selon le modèle économique) ! Il est à opposer au prix psychologique (encore appelé prix d’acceptabilité) permettant à certaines marques de faire x7 ou plus encore. Complètement déconnecté des coûts de fabrication, le prix psychologique est en revanche parfaitement connecté à un arsenal marketing puissant et au prix que pourraient mettre les clients.
Pour cela, vous l’aurez compris, la TRANSPARENCE est au centre de tout. Et si la page marque évoque seulement le style et les inspirations, alors méfiance ! C’est qu’il y a éléphant sous caillou !
Egalement, attention au green washing, French washing (…) ! Certaines marques conventionnelles ou de fast fashion souhaitant garder le vernis intact n’hésitent pas à faire preuve de transparence à coup d’imprécisions, de pseudo-labels ou de « made in » (à noter : l’influenceuse Iznowgood décrypte les démarches des marques main stream si cela vous intéresse).
Sachez néanmoins que la transparence a ses limites. Fabriquer un vêtement fait appel à une chaine complexe dont l’origine remonte à un champ de coton, un dos de yack, une forêt d’eucalyptus ou un puit de pétrole. Les étapes de transformation sont nombreuses, de la matière brut au fil, du fil à la matière, de la matière au vêtement. Ce pourquoi aujourd’hui, et même pour les marques les plus engagées, il n’est pas toujours évident d’avoir des réponses à toutes leurs questions.
J’insiste ici sur le fait qu’une démarche RSE doit être regardée dans son ensemble. Un seul élément (ou même un seul produit d’une gamme) ne peut à lui seul permettre de la définir. A titre d’exemple, si une marque est made in France mais travaille exclusivement des matières synthétiques, il conviendra peut-être de se poser des questions. Egalement, si le made in France a le vent en poupe, on pourra être sensible à la démarche d’une marque produisant en Thaïlande car elle a fait le choix d’un commerce équitable.
La question que vous pourrez alors vous poser est : est-ce que cela me parle ? Car nous n’avons pas tous la même sensibilité à « l’éco-responsabilité ». Certains sont davantage interpellés par des questions sociales (droit du travailleur, conditions de travail, dynamisme économique local, travail des enfants, des ouïgours…) quant d’autres sont axés sur la question de l’impact environnemental.
En conclusion, sachez qu’il n’y a pas de marques éco-responsables parfaites. En revanche, il y a des marques profondément honnêtes et engagées dans le processus de responsabilité sociale et environnementale.
Regarder la certification est toujours un point intéressant. C’est en tout cas un gage supplémentaire. Car bien sûr, avec tout le green washing (…), faire confiance aux marques est parfois difficile.
Sur les matières, on pourra privilégier des certifications telles que Ecocert, GOTS (top), Oeko-tex (essentielle) ou GRS (concernant les produits recyclés). Des certifications telles que Origine France Garantie apportent également un + confiance.
Notre bémol : le business de la certification existe ! Une marque qui achète une matière certifiée sans labeliser le produit fini n’a pas le droit de mentionner celle-ci, même en précisant « matière certifiée ». Certains acteurs vont donc éviter cette information pourtant bien utile dans le processus de décision d’achat. Certifier une marque représente en effet un coût important. Si cela n’est sans doute pas un problème pour les grandes étiquettes, l’aspect financier peut être un frein important pour une petite marque qui assurerait pourtant 100% de sa fabrication en France. Elle ne pourrait tout simplement pas s’offrir le joli macaron.
On les trouve sur les sites des marques, google ou les réseaux sociaux. On se fit aussi à l’avis de notre bonne copine Sophie. A mon sens, les avis clients affichent le LA. Dans leur viseur, la qualité du produit, mais aussi le rapport avec la marque et son service client, les valeurs…
Acheter moins mais mieux nécessite à l’évidence de questionner la marque sur ses fondamentaux mais pas que ! Il convient aussi de revoir la manière dont on consomme. Après des décennies d’hyper-consommation du vêtement, il est temps de le reconsidérer comme un bien durable et non plus jetable. Exit donc l’achat du top qu’on achète en 3 exemplaires, qu’on va porter 3 fois et qui va finir à la poubelle parce que les coutures auront lâché. Pas grave, il avait couté 15€ !
Place au top unique qu’on va acheter 45€ (3x15), qu’on va garder sur plusieurs saisons et qu’on va porter avec un vrai plaisir parce qu’il est bien coupé, bien fini, parce que sa matière est agréable et solide…
Pour cela, certains parlent de la méthode bisous
En fonction du type de vêtements, on va peut-être superposer différentes manières d’acheter.
Dans ce cas, la règle de 3 fonctionne :
Pour les femmes désireuses d'acheter des basiques de belle qualité, Thelma Rose propose un dressing féminin éco-responsable à la fois doux et agréable à porter, intemporel et éco-responsable. Pour la marque, exit les effets de mode, l’obsolescence programmée des vêtements, les prix psychologiques ou la fabrication à l’autre bout de la terre ! Thelma Rose est 100% Made in France et travaille uniquement avec des matières de qualité supérieure certifiées Oeko-Tex toutes sourcées en France et en Italie. Pour offrir ce niveau de qualité tout en restant accessible, Thelma Rose a fait le choix d’une distribution direct-to-consumer via son e-shop. Pour découvrir la collection de prêt à porter féminin Thelma Rose !
Une des solutions des plus écologiques et durables, c'est encore de redonner une seconde vie à un vêtement ! Il existe aujourd'hui de nombreux sites et associations pour acheter des vêtements d'occasion à petits prix. Ce geste, en apparence anodin, est l'occasion d'agir pour l'environnement et de faire des économies pour votre portefeuille. Avec un budget serré, on peut accéder à de belles pièces (de grandes marques ou non) et ainsi compléter sa garde-robe pour la saison prochaine sans se ruiner ! Un prix juste et une démarche éthique que nous soutenons également.
Un mariage ? Une soirée élégante ? N'achetez pas mais faites-vous plaisir le temps d'une soirée avec de belles pièces et pour cela, privilégiez la location. Mabonneamie propose notamment un service de location de robes de soirée haute couture et vêtements de grandes marques ! Alors, n'hésitez plus !
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